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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 14:40

Etape 2 :

De la Ravine Glissante à Piton Ste Rose (environ 3 heures)

 Nous voilà sur la RN2, sur laquelle nous marchons, en direction du sud, pendant quelques minutes.  Nous passons au-dessus de la “Petite Ravine Glissante” , laissons à notre gauche devant une épicerie, une discothèque.

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A notre droite s’élèvent les ruines d’une ancienne usine sucrière, vraisemblablement celle de la Ravine Glissante, une usine qui a été vendue par la famille De Villiers à un engagé nommé Mourouvin. Mais, comme toutes les usines de l’île ( à l’exception de deux), l’usine est  arrêtée, et sa restauration est au programme de la Cham.

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 Au bout d’un quart d’heure, nous bifurquons à gauche le long d’un stade et tentons de rejoindre le sentier qui doit border le littoral. La descente est escarpée, on se fraye un passage au milieu de hautes herbes et de fleurs.

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Nous devrons parfois  écarter de hautes cannes.

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Au bout d’une demi-heure de marche, nous nous arrêtons pour attendre tout le groupe. Il faut se couvrir ou se bomber d’anti-moustique.

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Jean Paul nous fait remarquer qu’on trouve ici des pousses d’ananas-diable, un ananas rouge. Nadège prétend qu’on ne peut manger le fruit, JP au contraire dit aimer sa saveur, même si ça pique.  Quelques mètres plus loin, Nadège repère un “endormi” dans une haie.

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 Les vues sur la mer sont superbes. Des vagues se fracassent contre la roche noire sous un ciel bleu. La patate à Durand, cette liane verte aux fleurs mauves, et le manioc bord de mer abondent.

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La plupart du temps le sentier est facile, parfois, il nous faut escalader la roche. L’ombre des vacoas et des filaos nous est agréable.

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Cette fois – ci tout le groupe s’est arrêté, non pas à cause d’un propriétaire indélicat, mais pour observer un énorme caméléon turquoise qui enjambe les herbes du sentier. Je le photographie, “sans flash” évidemment, sinon, la pauvre bête risque de devenir aveugle et de ne plus pouvoir se nourrir : ce serait la mort assurée.

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Jean Paul le prend dans sa main, pour le remettre dans les branches.  L’animal n’a pas l’air content et ouvre sa gueule. Impressionnant ! Bien que le caméléon soit un prédateur des “mouches à miel” (abeille), on le protège.

Pause -déjeuner sous les vacoas  devant l’écran magique de la houle qui bouillonne…

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Après ce repos bien mérité, nous repartons. Et là une fois de plus, un superbe caméléon de ses yeux globuleux nous regarde passer.

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Nous continuons notre balade, quand une partie du groupe marque une fois de plus une halte : que regardent donc nos amis ?

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C’est le spectacle d’un souffleur qui les scotche ici. Ce phénomène du “souffleur” est toujours spectaculaire : l’eau s’engouffre sous la roche et sous la pression d’une déferlante, cette masse jaillit tel un geyser de l’anfractuosité.

Notre sentier bientôt débouche sur une plage de galets, rien ne signale qu’il faut descendre sur cette grève, battue par les flots, mais nous avons en mémoire ce passage acrobatique ( randonnée du 23.11.2009)

Jacky et moi partons en reconnaissance, et nous trouvons un peu plus haut les marques blanches qui délimitent le sentier. La troupe suit… le passage des galets est périlleux : ils sont inégaux, ça glisse et les hautes vagues qui s’échouent là ne sont pas rassurantes.

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Une fois sur les scories de la coulée de 1977,  nous sommes plus tranquilles, mais l’air est chaud, la roche noire attire les rayons, et la végétation ici est rare, même si la nature reprend progressivement ses droits. On se demande comment les filaos peuvent prendre racine, comme ça dans le basalte.

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Nous aurons mis plus de 3 heures depuis la Ravine Glissante jusqu’à Piton Ste Rose. 

  Personne ne se sent le courage de faire un crochet par Notre Dame des Laves, parce qu’il nous reste encore 1h45 jusqu’à  l‘Anse des Cascades (à suivre)

 

 

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