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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 18:32

Nous revenons du Kerala ! Et ce n’est pas la porte d’à côté, disons quelque  5000 km depuis la Réunion, au-delà de l'équateur. Le Kerala est une région du Sud qui nous a fait oublier tous nos préjugés sur l’Inde.
Dans ce pays magnifique, nous avons fait un circuit de 12 jours, de Kochin à Allepey en passant par Munnar et Tekkady. Une bande de 13 « découvreurs »  - dont nous- s’est ralliée au programme concocté par un organisme d'Allepey. Une vraie aventure…

  L’arrivée sur le sol indien

  Les aéroports 

  Nous avions réservé un vol international avec Air Mauritius : Pierrefonds-Maurice- Bengalore. Puis de Bengalore à Kochin chacun a réservé sur internet un vol intérieur Jet Airways, avec le prestataire de son choix ( BDV, Go Voyage…) , pour avoir le meilleur tarif.

Pour le retour, nous sommes repartis de Trivandrum à Bombay sur un vol intérieur d’Air India pour rentrer à Pierrefonds via Maurice. Autant dire que nous sommes sur les rotules. La nuit dernière, l’attente à Bombay, la foule et la chaleur, nous ont littéralement mis KO !

Kerala 001                                                              Carte du vol de retour : de Bombay (Mumbai) à Maurice

Pour le coût de l’avion, il faut, par personne, compter 750 euros pour le vol international et 300 euros pour les vols intérieurs. Pour les hébergements et le transport en voiture on a rajouté 500 euros,- on peut certainement  trouver moins cher, mais nous avons opté pour l’aspect pratique de prise en charge par l’ATDC -  Dire que pour les restaurants, les extras, les sorties, les boissons, nous n’avons dépensé que 75 euros pour les 12  jours ! Impensable en métropole ou à la Réunion !

  BENGALORE

  Quelle galère, dès notre descente d’avion, dans le hall, des hommes en uniforme beige coiffés de bérets vérifient à chaque passage de porte nos billets électroniques, sans rien comprendre bien sûr : ils ne maîtrisent pas l’anglais, ne savent pas que « name » correspond à « nom », que sur une feuille figurent parfois le nom de deux passagers… si bien que plusieurs d’entre nous se trouvent bloqués à l’extérieur et c’est Zaza qui va à leur rescousse. Ubuesque ! Heureusement que notre correspondance n’était pas immédiate.

kerala 003 Kerala 004 F.R 

 Photo J Dallem                                                                                  Photo Sylviane Hoareau 

  Un aéroport tout neuf, très fonctionnel, lumineux. Deux pratiques nous ont surpris : il faut chercher une étiquette pour le bagage à main et se le faire tamponner sinon on ne passe pas. Puis au contrôle de sécurité, les femmes et les hommes doivent emprunter des chemins différents. : il existe des passages pour « ladies » et des passages pour « gents », plus d’un voyageur se trompe…

kerala 002 Kerala 006

  Nous avons le temps de boire un thé et de nous familiariser avec la monnaie indienne : Kerala 009pour 1 euro nous aurons 60 roupies ce jour-là ! Tous le billets sont  l'effigie de Gandhi. Nous aurons beaucoup de billets dans nos poches pendant le séjour, très rarement des pièces. Parfois les retraits autorisés dans les distributeurs seront limités. Heureusement que nous avions emporté des euros pour les changer.

KOCHI (ou Kochin)

Kerala 005

                       L'aéroport de Kochi

Kerala 008 SHCet aéroport est de dimension plus modeste. Jolis toits rouges, intérieur en boiseries. Un tracteur fait trois aller-retours pour transporter nos valises. Son ballet nous distrait un bon moment. Les bâtiments de l’aéroport ont l’air bien plus accueillants que les hommes en faction devant le terminal. 

La sécurité en faction (Photo SH)

 

A Kochin, un minibus est venu « nous » chercher … « nous », c’était sans imaginer que nous Kerala 007 SHpuissions chacun avoir un bagage ! Panique à bord, il a fallu coincer des valises sur le toit (sans attache, évidemment) et en caler quelques unes sur les sièges et dans les allées…

On nous a promis de nous trouver un autre véhicule pour le séjour, le premier guide nous abandonnait déjà et il restait le chauffeur qui ne devait pas connaître notre programme.

Installés dans le mini-bus, nous avons l’impression de voir défiler un film : une circulation dense, souvent anarchique, bruit pétaradant des rickshaws, klaxons,des bus « courant d’air », comme les nomme Sylviane (parce que sans vitres)

 

Nous descendons dans notre hôtel , l’Hôtel Président Inn,  dans un quartier très passant et très confortable malgré tout. L’après-midi nous avons fait la moitié de ce qui était prévu sur notre feuille de route…. (à suivre)

 

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