Rassurez-vous, je n'ai pas le rhume ! Même si à cette époque on peut facilement s'enrhumer (rien à voir avec le rhum...) La température a terriblement chuté "plus que 27° le jour et 17° le matin..."
Aujourd'hui je vais vous parler des BIBES
On ne peut pas les manquer, ces adorables araignées qui peuvent atteindre jusqu’à 20 cm. Ici , à la Réunion, on leur donne le nom de « bibes » et jamais on ne dit à son marmaille : « Oh regarde les jolies Néphilas ! » qui est leur vraie appellation. Il ne comprendrait pas !
Les bibes ont des pattes rayées de jaune et de noir et tissent d’énormes toiles entre les branches du manguier dans notre jardin, ou encore sur les fils électriques.
Elles sont inoffensives et bien utiles !
Ces bibes-là, nous avons eu le loisir de les admirer et de les photographier dans la propriété d’Hélène et Jean-Paul.
Figurez-vous que cette charmante araignée possède plein d’yeux. Combien à votre avis ? Pas autant qu’Argus, le gardien mandaté pour surveiller Io…
Elle n’en a que 8 ! Et c’est sous ses yeux que se trouvent des chélicères dont l’extrémité se termine par un crochet acéré qui lui sert à injecter le poison à la proie.
L’araignée possède aussi des glandes – les filières- qui produisent deux types de soie : la soie pour fabriquer la toile et la soie gluante pour la construction du piège
Ce qui est amusant, c’est que la mâle a peur de sa dulcinée. Comme il est d’ailleurs dix fois plus petit qu’elle, il prend « les pattes à son cou » après l’accouplement pour ne pas être dévoré.
(D’où le titre donné à cet article !)