La musique en famille...
Hier soir, nous sommes partis assister au Concert d’ouverture des Florilèges . Avant d’écouter les chanteurs, nous avons fait un tour sur la place où une multitude de manèges plus fous les uns que les autres étaient installés. Il faisait très doux, des enfants de tous âges et des ados déambulaient ou couraient partout.
Pour trois heures de spectacle, 1 euro d’entrée (parce que nous sommes arrivés à la caisse avant 19 heures ( 10 minutes plus tard on aurait dû régler 2 euros !) : au programme d’abord Max Lauret, puis Dominique Barret. Le timing est rarement respecté à la Réunion, toujours une demi-heure ou plus de décalage. Il faut savoir prendre le temps de vivre ici et de patienter. On s'y fait très vite...
Nous avons été agréablement surpris par la qualité de ce spectacle : Max Lauret fêtait ses 30 années de scène. Grand défenseur du sega, il chantait des airs en créole, accompagné d’une guitare : une musique entraînante qui donnait envie de danser !
Quatre jeunes danseuses et deux choristes de talent l’accompagnaient. L’orchestration était remarquable : nous avons reconnu sur la scène des musiciens déjà de la partie au spectacle « Bal lontan » qui avait eu lieu voilà quelques mois au Luc Donat. Si le public était essentiellement composé de jeunes de notre âge, des teenagers s’étaient aussi rapprochés progressivement du podium, subjugués par les rythmes entraînants. Deux filles de Max étaient à ses côtés : l'une était choriste et la deuxième dansait.
Max Lauret a été rejoint pendant un quart d’heure par son frère Jo Lauret, dont le répertoire était plus dans la veine « fleur bleue » : des cris d’hystérie ont accueilli Jo qui a chanté trois airs et qui s’est retiré pour ne pas voler la vedette à son frère.
Après 1h45 de concert, Lauret a cédé la place à Dominique Barret, (avec une heure de retard évidemment). Ce dernier ambassadeur de l’île qui venait chanter les airs de son nouveau CD dont « Mi aime encore ».
Si l’orchestration nous a conquis, les paroles nous ont moins convaincus. Nous ne sommes pas restés jusqu’à la fin. Il nous fallait remonter la côte à pied pour rejoindre la voitre à la ligne des 600 !