Ce matin, vers 9h30, nous sommes arrivés à St Pierre pour nager dans le lagon et… la surprise était de taille. Jamais encore, nous n’avions vu le lagon sous cet angle ! La mer s’était retirée et les coraux affleuraient.
les coraux qui affleurent devant la barrière
Les balistes picasso cherchaient toujours leur subsistance très près de la plage , et bien d’autres poissons faisaient des va-et-vient entre les coraux. Nous nagions au milieu d’eux dans une eau chaude et limpide, et tâchions de ne pas marcher dans cet espace fragile de peur de détruire ces organismes vivants.
un spectacle époustouflant pour le "snorkeler"
On pouvait voir nettement la chaudière et d’autres parties métalliques rouillées du Bruxelles, bateau échoué ici voilà plus de cent ans.
épave du Bruxelles
Vers 10h, les maîtres-nageurs faisaient retentir leur sirène, je pensais que c’était pour rappeler à l’ordre des gens – vraisemblablement des touristes peu avertis - qui se marchaient sans gêne sur les coraux. Renseignement pris, il s’agissait simplement pour l'équipe des surveillants de mettre en garde les gens qui s’approchaient trop de la barrière de corail où se fracassaient les vagues et non de les dissuader de se promener là.
ATTENTION : se promener sur le récif corallien, c'est le détruire !
Il paraît que c’est le Parc Marin (et non le staff des responsables de la baignade) qui s’occupe des comportements mettant en péril le milieu marin.
Ici aussi le pêcheur peut se promener allègrement sur les coraux : faut bien qu’il vive, nous expliquera-t-on ! Ce genre de remarque laisse perplexe...Et si ce merveilleux biotope venait à disparaître ? le pêcheur en serait bien marri lui aussi !
les joies du snorkeling à St Pierre