Quelques minutes après avoir quitté la marine de Ste Rose avec la troupe de Jolis Pas, nous voyons à main droite une zone colonisée par une végétation dense, et nous pensons être en présence de longoses, cette peste végétale très jolie d’ailleurs mais de laquelle on a du mal à se débarrasser. Mais non ! après vérification, je découvre que ces fleurs aux épis rouges surmontés de pananches blancs sont en réalité des fleurs de “gingembre crêpe panache” (dont le nom latin est costus speciosus). Il paraît qu’on la cultive dans les jardins d’ornement.
Dans le même secteur, nous sommes en présence d’une plante qui mérite cette fois-ci le nom de peste végétale. C’est le tabac boeuf (clidemia hirta) une plante envahissante, introduite par l’homme voilà quelques années.. Ses fleurs sont blanches et ses fruits noirs. Ses graines sont disséminées par le merle Maurice, qui lui aussi est considéré comme une peste.
Non loin de là s'accroche la liane poc-poc, une passiflore dont les fleurs ressemblent à celles des fruits de la passion.
Près de la Petite ravine Glissante, après être descendus près du stade, nous traversons des zones herbacées . De hautes tiges supportent des fleurs ressemblant à de petites pensées. Il s’agit d’une acanthacée appellée asystasia gangetica.. “herbe à rail", on la reconnaît à ses fleurs blanches, dont la lèvre inférieure est violacée.
Plus loin, il nous faut nous frayer un chemin entre de fragiles tiges flanquées d’inflorescences mauves . Son nom vernaculaire est “ queue de rat,” ou”’herbe papillon”(Stachytarpheta uticifolio)
Grâce à Jean Paul, originaire de Saint Joseph, nous découvrons, au milieu de fougères, une plante qu’il appelle “ananas diable” parce que son fruit devient rouge. Cet “ananas bracteatus” est aussi dénommé “ananas requin”. Nous n’en verrons pas la couleur.
Cinq plantes sont identifiées. Encore quelques inconnues…
Il nous reste encore bien d’autres fleurs à identifier comme cette plante à la fleur étoilée blanche et aux feuilles dentelées, et cette autre qui porte des fleurs à petits pétales rouges. Peut-être que le Conservation Botanique du Mascarin que j’ai contacté par mail pourra les identifier…