Le dimanche 24 juin, nous sommes descendus à St Pierre où la Fête de la Musique devait commencer à 15 heures. Ce n’est qu’une demi-heure plus tard que les orchestres ont entamé leur prestation. Cinq podiums le long de la rue Hubert Delisle, sur le front de mer, pour des groupes choisis et rémunérés par la municipalité. Les musiciens ont remballé leurs instruments vers 21 heures.
Le plus agaçant dans cette organisation, c’étaient les préparatifs fastidieux de chaque sono. Parfois il fallait un quart d’heure pour effectuer les réglages afin que chaque instrument puisse être entendu.
J’imaginais cette fête différente : davantage de spontanéité, des groupes plus éclectiques, des musiciens et chanteurs isolés sur une pelouse, un banc ou une charrette, et pas de sacro-sainte sono bruyante.
Siimplement des airs sur lesquels on aurait envie de danser et de chanter.
Or, certains diront la vraie « Fête » est celle qui a eu lieu le 21 juin. Alors… pourquoi n’a-t-on pas vu une seule guitare, un seul accordéon ou un harmonica à St Pierre sur le front de mer ce jour-là ? Pas besoin de ces sonos assourdissantes pour mettre l’ambiance… On trimbale son instrument à l’endroit voulu et on anime…
Loin de moi, l’idée de dénigrer les groupes présents le dimanche : on avait envie de se trémousser sur les maloyas et ségas joués par Koulèr péi, par Nou lé la …
Le groupe de « gospel » m’a moins convaincue, et le groupe Eclipse avait de drôles de visages desquels les sourires s’étaient éclipsés pendant toute la durée du concert.
Et nous, vers 17H30 nous nous sommes éclipsés nous aussi, malgré la douceur de la température.