Billet d’humeur.
J’ai du mal à comprendre… Voilà au Tampon, sur la rue principale, la rue Hubert Delisle, à l’angle de la rue qui descend vers le marché forain, une jolie case en bardeaux actuellement occupée par un cabinet de psychologues. Elle est située sur un terrain que personne n’entretient vraiment, ce qui m’a déjà grandement étonnée.
Mais qu’est-ce qui pousse donc les propriétaires à vendre ce patrimoine, et surtout à le démolir ? Sûr que la rentabilité prime sur la sauvegarde des bâtiments anciens ! Vrai aussi que le Tampon n’est pas classé « village créole » mais est-ce une raison pour détruire ces vestiges ? La politique de subventionnement pour retaper les cases anciennes ici n’a pas dû intéresser les concernés. C’est regrettable ! Du moins, si elle disparaît, cette case pittoresque survivra dans mon blog !
N’empêche que ça me révolte ! Que ce soit au Tampon ou à Saint Pierre, que font donc les défenseurs du patrimoine pour empêcher la destruction de ces témoins du passé ?
A St Pierre, actuellement le front de mer est aussi le règne du bulldozer : on remplace les petites cases et les parkings par de grands immeubles.
Les promoteurs à Saint Pierre ont même eu l'audace - et l'autorisation- de cacher une cheminée historique, en face de la Place des Victoires...
Avec ça, on a classé l'île au Patrimoine Mondial de l'Unesco : on sauve effectivement l'environnement, mais les bâtiments n'en font-ils pas partie ?