En visitant la Maison de la Broderie, j’ai revu Régine et Jacqueline, ces dames formidables avec lesquelles j’ai appris à broder les jours de Cilaos à l’occasion d’un stage.
J’ai toujours plaisir à les revoir et à les encourager. J’admire la passion et le don de Suzanne, Régine, Dalida et Jacqueline.
Jacqueline au tambour
Régine à l'accueil
Le 28 juin, j'ai aussi rencontré des stagiaires présentes dans cet établissement, qui est mis à disposition par la mairie.
Au total, une vingtaine de brodeuses travaillent pour l’association. La plus jeune (à gauche) est âgée de 28 ans.
J’apprends donc avec consternation ce 28 juin, qu’on prévoit de délocaliser les brodeuses à Palmiste Rouge, le temps de restaurer la « Maison » où elles travaillent et présentent leur savoir-faire.
Je n’en crois pas mes oreilles… Alors quoi ? On veut se débarrasser d’elles ? Qui ira les voir à Palmiste Rouge ? Les Jours de Cilaos ne doivent-ils pas rester à l’endroit où ils ont « vu le jour » ?
En me rendant à la Maison du Tourisme, on me confirme ce projet, mais il serait aussi question de leur trouver une salle à la Maison des Sœurs. Je respire …
La Maison du Tourisme a bien une salle, mais elle est souvent utilisée pour des expositions. Il faudrait à ces ouvrières un lieu fixe. Je crois que je vais adresser un courrier à M. Techer, le maire de la localité pour le dissuader de délocaliser cette équipe dynamique et cet art qui fait aussi le prestige de Cilaos. Le parvis de l’hôtel de ville ne rappelle – t-il pas que la broderie a fait « les beaux jours » de la commune ?
Même des épouses de présidents de la République ont fait des achats dans cette modeste maison qui a fait nommer « Meilleure ouvrière de France » Suzanne Maillot… Sus à la délocalisation !!! Merci d'avance aux conseillers municipaux de Cilaos qui feront, je l'espère, le choix de maintenir les Beaux Jours à Cilaos...