D'abord, pourquoi l' appelle-t-on « baleine à bosse » ? Pour deux raisons, l’une est la forme bossue de sa nageoire dorsale, la seconde est le fait qu’elle arque son corps quand elle effectue un plongeon.
Nous avons eu la chance d’observer une baleine qui faisait une « roulade » (se retourner dans l’eau) et nous montrer son ventre blanc. A plusieurs reprises aussi, nous avons vu des baleines faire un plongeon et ressortir de l’autre côté de l’embarcation. Parfois, elles font du « sur place », parfois elles filent très loin. Ces sportives peuvent nager à une vitesse supérieure à 25 km/heure
Leur queue est leur carte d’identité : chaque baleine a des caractéristiques différentes sur sa nageoire caudale (couleurs, taches,forme…) C’est ainsi que Mikael Rard, le guide de l’Observatoire Marin de la Réunion, a pu en identifier 7 différentes le mardi 17 août
Il paraît que les baleines ne restent qu’une quinzaine de jours près de nos côtes et qu’elles poursuivent ensuite leur migration. Elles passent l’été dans les océans arctique et antarctique, et remontent en hiver vers les zones tropicales, où elles s’accouplent et se reproduisent. Mais on suppose que les baleines de l'hémisphère Nord et celles de l'hémisphère Sud ne se rencontrent pas, l'équateur étant la frontière de leurs déplacements.
Elles peuvent atteindre 30 tonnes et le baleineau pèse seulement quelque 1000 kilos (une petite tonne !) Imaginez qu’il lui faut 500 l de lait par jour ! Gargantuesque !
Ce qui distingue les baleines à bosse des cachalots, c’est qu’elles n’ont pas de dents : elles filtrent l’eau grâce à des fanons pour manger le krill.
Nous nous sommes étonnés de la durée de l’apnée de ces cétacés. Parfois, ils plongent, ils restent 10 minutes sous l’eau. Ils peuvent rester en apnée jusqu’à 45 minutes !
Une multitude de coquillages se fixent sur le corps des baleines : ainsi sur chaque nageoire émergeant des flots, nous avons pu noter la présence de ces éléments "très décoratifs"du plus bel effet.
Etat actuel des observations d’OMAR (Observatoire Marin de la Reunion)
Pour cette année, depuis mai, l’Observatoire Marin de la Réunion a déjà repéré 350 individus appartenant à 30 espèces différentes.