C'est la "vavangue", un joli nom qui peut aussi devenir un verbe !
On la trouve souvent sur les éboulis des ravines, entre 0 et 600 mètres. Ce fruit rond de la taille d’une balle de ping- pong pousse sur des arbrisseaux au feuillage caduc (il paraît que les feuilles sont très larges). Si nous avons pu voir les fruits, c’est que les feuilles étaient tombées, eh oui c’est encore un peu l’hiver ! bien que le thermomètre affiche 26°
Quand les enfants autrefois « vavanguaient, filaient dans les vavangues, ou vanguaient » , c’est qu’ils n’allaient pas à l’école, c’était une expression pour désigner « l’école buissonnière ». Pas compliquée la conjugaison : mi vavangue, ou vavangue, li vavangue…C’est Huguette Payet, une enseignante réunionnaise, joueuse de banjo dans le groupe instrumental « Vavangue » qui un jour m’a expliqué cette origine.
Alix nous a fait découvrir ce fruit pendant la randonnée
C’est actuellement la période de fructification, elle a lieu de septembre à décembre. Le fruit doit être marron et de consistance molle. Par temps sec, il se dessèche et la pulpe devient spongieuse. Mûr il a un goût acidulé, un goût de la compote de pomme. On l’utilise aussi en raison de sa richesse en tanin, en médecine traditionnelle contre les dysenteries, les hémorroïdes, les diarrhées...
la vavangue en septembre, sur le Chemin des Anglais
Aujourd'hui on ne "vavangue" plus, on "bâche" ... mais c'est la même chose !