Rencontre inévitable que celle de Léon, quand on visite ce cimetière situé à une encablure de l’usine du Gol à Saint Louis.
L’homme originaire de Saint Louis, fils de père mauricien et mère Saint louisienne, s’occupe de veiller sur le cimetière depuis 2006. Pour ce retraité, cette activité est bénévole. Ce sont les employés communaux de St Louis qui entretiennent les espaces verts de la nécropole.
Quand on aborde l’homme, il est communicatif. Je pense qu’il voit très peu de gens, le cimetière étant bien caché derrière la piste de kart et le panneau de direction, explique-t-il, a été emporté par le mauvais temps…
Il nous raconte le jour où la chapelle a failli prendre feu à cause d’une bougie placée à mauvais escient près du drap qui recouvrait la tombe.
Le plan du cimetière aurait été dessiné par des enfants de l’école. Selon lui 200 croix sont présentes au cimetière. Il le ferme actuellement tous les soirs à 17h30.
J’ignore si c’est lui qui est à l’origine de tous les écrits placardés au mur, dont des interdictions de faire ses besoins dans cet endroit… Ecriture naïve et surprenante !
Nous lui demandons aussi la nature des fruits ronds et verts vus sur un arbre près de l’allée centrale à quoi il nous répond qu’il s’agit de « vavangues ». Il en trouve un très mûr tombé à terre et nous l’ouvre.
Le moustique se plaît ici. Nous demandons à M. Bundi pourquoi il ne vide pas les récipients où l’eau stagne… Mais il affirme que les moustiques sont là de toute façon à cause d’une mare située à proximité… Nous ne resterons qu’une dizaine de minutes avant de reprendre la piste rejoignant la route de Bel Air.
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