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6 décembre 2020 7 06 /12 /décembre /2020 16:19

3 h- facile -

La montée

 Nous voilà à Bourg Murat dans la forêt  de cryptomérias sur la route du volcan.

Il convient de garer la voiture non loin du panneau  "Chemin de la Ferme", mais ne pas emprunter ce sentier. Nous préférons d’abord monter pendant vingt minutes sur la route forestière du volcan jusqu’à l’entrée d’un autre sentier à main droite.

Forêt de résineux, buissons de rosiers, un étagement camaïeu vert de végétation.

À notre droite un panneau "groupement pastoral du Nez de Boeuf" Puis on approche des pâturages, où poussent les arbustes de fleurs jaunes, les tamarins des hauts… Champs clôturés avec du fil barbelé et des piquets de bois.

En prenant de l’altitude, on jouit de superbes panoramas sur la plaine des Cafres et le Piton des Neiges… Les nuages mettent des collerettes aux pitons. On distingue nettement l’eau bleue du vaste réservoir du Piton Sale, destiné à alimenter les zones agricoles.

Au loin apparaissent les habitations blanches de la Plaine des Cafres.

Les fleurs jaunes sont bien ouvertes.

Le chemin agricole

C’est un boulevard, la terre n’est pas trop humide, et les oiseaux chantent dans les arbres qui bordent cette voie. Les lianes de passiflores roses, et les hautes digitales sont un ravissement. 

Comme la Chèvre de M. Seguin, nous nous enivrons des senteurs et des beautés de la Nature. Nous marchons sur des tapis de mousses.

Il nous faut franchir une grille qui ferme le pâturage, chacune a sa méthode, l’une enjambe, l’autre de faufile entre les barres…

Le sentier est toujours agréable, parfois parsemé de bouses fraîches. On se régale d’être loin de la civilisation, loin du bruit, au milieu d’une nature bienveillante. Françoise n'en finit pas de photographier les digitales qui sont aussi hautes qu'elle.

Depuis le départ nous avons marché une bonne heure…

 

La grimpette vers le rempart.

A la fin du chemin, une fourche ! Notre guide nous propose de monter à gauche, toujours par le chemin. La montée qui dure une petite dizaine de minutes est rude mais toujours bien ombragée. Il faut se désaltérer. 

Nous voilà dans les pâturages à fouler l’herbe, nous sommes à quelques mètre du rempart (de la falaise ) qui domine la Rivière des Remparts. Les nuages qui montent de la vallée s’amusent à nous cacher la vue puis à nous laisser entrevoir Mahavel au fond ou le Grand  Coude sur le plateau au loin… Françoise me prête un bâton...

à suivre...

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