A la faveur d’un stage d’apiculture passionnant effectué à Entre-Deux ce week-end, sous la conduite de Pablo Vioque, j’ai fait des découvertes très intéressantes. Ainsi j’ai pu travailler sur des ruches Bourbon.
Les modèles de ruches les plus utilisés à la Réunion sont La Bourbon, et la Langstroeth.
Elles ont à peu près les mêmes dimensions en longueur et largeur, c’est leur hauteur qui diffère : 21 cm pour la Bourbon et 24 pour la Langstroeth. Elles contiennent dix cadres.
La hauteur du corps de ruche et celle de la hausse de la Bourbon étant les mêmes, les cadres sont identiques pour les deux parties de la ruche, ce qui peut poser problème si on monte des rayons contaminés par des produits de traitement et qu’on les met dans la hausse où on prélève la miellée… d’où l’importance de bien différencier à l’aide d’un marquage les cadres utilisés dans l’une ou l’autre partie…
A la Réunion, les trous d’envol sont généralement bien fermés par une plaque de métal à petites ouvertures, ceci de manière à protéger la ruche des prédateurs et notamment du sphinx, ce gros papillon qui peut décimer la colonie.
On peut être surpris de voir aussi le matériau du toit : c’est de la tôle et on sait que la tôle chauffe, raison pour laquelle, on pose sur la ruche une structure en bois qui accueillera aussi le nourrissage. Cette structure fait tampon avec le toit de tôle.
A la Réunion aussi on vole les ruches, et qui est mieux placé qu’un apiculteur pour voler une ruche ? D’où la nécessité de marquer son bien pour le protéger des prédateurs.
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