Depuis l’île de Praslin, on peut facilement aller à la Digue ( une île voisine) en bateau. En dix minutes, on atteint le petit embarcadère. (10 euros par personne et par aller)
C'est la quatrième île des Seychelles par la superficie : 10 km carrés. 2000 habitants. 5km de long.
Sitôt débarqués, nous avons loué des vélos. On se fait aborder par des loueurs dès la descente du ferry, mais on peut avoir des prix plus intéressants en faisant quelques pas de plus. Ainsi, nous avons pu avoir des vélos pour 6 euros la journée.
Des milliers de bicyclettes parcourent ce petit caillou et chaque loueur reconnaît les siennes : ce sont les paniers de couleur qui marquent l’appartenance. Nous avions des paniers jaunes ! Il existe aussi des deux roues remorquant une petite charrette (pratique pour les bagages) ou équipés d’un siège-bébé. En une journée on parcourt toute la Digue. Les voitures sont très très rares… et les routes peu nombreuses sont étroites. L’une d’elle fait le tour de l’île ( aux 2/3), une autre route la traverse et aboutit sur un chemin de terre à Grand Anse.
Nous avons été séduits par cette excursion. Très vite, nous avons quitté La Passe (où on trouve une poste, un petit hôpital, des boutiques, un cyber-café…) pour nous diriger vers le Sud. François voulait absolument faire la grimpette vers le point de vue. Téméraires, nous avons tenté l’ascension vers le Nid d’Aigle avec nos bécanes, or, après avoir poussé le vélo pendant plus de 40 minutes sur une pente à 30%, je me suis décidée à consulter le guide dans lequel il était bien marqué, qu’ « il ne fallait pas s’aviser d’entreprendre cette montée à vélo et qu’après l’endroit où nous étions arrivés, il fallait encore grimper 30 minutes! » Bravo ! Nous en étions quittes pour redescendre, heureusement en selle, et pas à pied, comme je le craignais ! Les freins étaient bons… mais bruyants.
abri de pêcheur bécasseau de Sangerling
Sommes redescendus vers l’Anse Source d’Argent en passant par un parc (à péage) Là, nous avons pique-niqué sous un abri de pêcheurs et observé un bécasseau de Sangerling en train de pêcher. Nous avons fait un tour dans le vieux cimetière où sont enterrés des ancêtres de fugitifs réunionnais. Puis nous avons vu d’énormes tortues terrestres. Nous avons dû laisser nos vélos sur un parking près d’un restaurant, pour pouvoir rejoindre une plage d’enfer !
Fabuleux ! On ne peut la raconter, il faut y aller… Avons marché entre d’énormes blocs granitiques aux teintes dégradées sur un sentier sablonneux et avons choisi une crique. On ne voit personne alors que l’Anse est pleine de monde… Baignade dans l’eau limpide et chaude...
... à côté d’un courlis peu farouche !
le courlis corlieu
Ensuite nous avons remonté toute la côte Ouest en repassant par la Passe, par le Nord jusqu’à l’Anse Banane et en revenant avons bu un coup à l’hôtel Patatran. Sommes remontés en selle pour traverser l’île en diagonale vers Grand Anse. ( Sud - Est de l'île)
L'intérieur de l'île : une végétation luxuriante
En une demi-heure nous y étions – une plage immense sans ombre, quasi déserte- et en un quart d’heure en sommes revenus. (bizarre ! sûrement que ça montait plus à l’aller) Petit ennui au retour : François a failli perdre la pédale !
Le bateau repartait vers 17 heures.
Observations : il aurait fallu planifier 2 jours au minimum à la Digue, pour pouvoir faire une excursion à L'île Cocos et y plonger, paraît que c'est encore un site corallien exceptionnel. ( beaucoup de coraux ont été abîmés par la tempête El Nino et le tsunami)