(suite de l'article du 16.03.2012)
Nous nous arrêtons pour admirer une plantation de palmistes, et l’homme nous raconte qu’il les a plantés pour faire tenir le terrain. Il se souvient encore des plantations de vétiver et regrette qu’on ait abandonné leur culture.
M. Jacques Fontaine, c’est son nom, autrefois agent ONF, est retraité depuis 4 ans et travaille toujous la terre, il la loue également. D’ailleurs, la plupart des légumes que nous achetons chez la légumière de Trois Mares poussent chez lui.
Il nous précise que le palmiste met 10 ans à grandir. A la Plaine des Palmistes, on n’a pas mesuré la portée de l’abattage de cet arbre qui avait donné le nom à cette localité.
Comme le palmiste entre dans la composition d’un plat local très prisé ( et très cher), on a fait du commerce en négligeant l’impact de la déforestation. Le chou palmiste peut être récolté dès la 5e année.
La salade de palmiste et le gratin de palmiste sont toujours proposés dans les restaurants, mais leur culture, et leur abattage et leur vente sont désormais réglementés. Les choux palmistes vendus au marché doivent être marqués d’un poinçon.(pour cette réglementation, voir le lien ci-dessous)
http://droit-finances.commentcamarche.net/legifrance/55-code-forestier/149911/coupe-enlevement-transport-mise-en-vente-et-detention-des-choux-palmistes-fougeres-arborescentes-et-fanjans