En trois semaines, nous avons vu une variété incroyable de « lolos » à Lokaro. A Madagascar, on prononce « loul », le o se prononce « ou » mais en finale on ne l’entend pas. C’est comme « Lokaro », on prononce « Loukar ». Tout ça pour en revenir aux « louls » qui sont…. des papillons !
Impossible de les photographier tous, souvent les plus grands venaient me narguer, ils voletaient à proximité, mais ne se posaient pas. Je n’allais quand même pas les attraper au filet, comme le font les scientifiques de la région de Lokaro pour les répertorier : un jeune électricien m’a confié avoir vu des Chinois qui s’adonnaient à ce sport sur l’île de Ste Claire, en face de Lokaro, peut-être participaient-ils à cette identification des lépidoptères !?
Pour ce qui est du lolo, (ou papillon) qui abonde ici, l’hypolimnas missipus, qu’ils surnomment tout simplement le « papillon orange », c’était chose aisée, parce qu’il volait à hauteur d’homme et s’accrochait souvent aux graminées ou sur les galaberts.
J’ai aussi eu la chance d’immortaliser un papillon bleu, que les oiseaux ne s’étaient pas privé de grignoter déjà (les ailes étaient très déchiquetées).
Et pour terminer, j’ai poursuivi un papillon qui ressemblait quelque peu au tabac d’Espagne.
Pour pouvoir les identifier, soit je retournerai au Museum d'Histoire Naturelle de St Denis, soit je ferai appel à Edmond Grangaud, passionné et connaisseur de papillons… et de chenilles.