est l’exposition temporaire qui se tient au Museum d’Histoire Naturelle du Jardin d’Etat à Saint Denis depuis le 12 novembre 2010.
Cette exposition réalisée en partenariat avec le Musée de l’histoire maritime de Nouvelle Calédonie et en collaboration avec l’association Salomon mérite le déplacement au chef-lieu de la Réunion. Au rez-de chaussée du musée, elle occupe plusieurs salles, et l’agencement en est remarquable. On est séduit par le parcours proposé. Mme Sonia Ribes- Beaudemoulin, conservatrice du musée, qui nous a accueillis, nous invite à la suivre au Palais de Versailles, point de départ de l’expédition de M. La Pérouse, au XVIIIe siècle. Une vitrine est dédiée aux explorateurs du XVIIIe siècle : James Cook, Kerguelen, Bougainville, Marion-Dufresne ; on y voir aussi des instruments de navigation et un ouvrage « le voyage de La Pérouse autour du monde », daté de 1798.
Plus loin deux maquettes de bateaux de La Pérouse, puis un tableau de Huet reproduit sur des stores de l’embarquement à Brest. On passe entre des tonneaux (de vivres et de tafia…) et des coffres en planches, avant d’entrer dans une salle plongée dans la pénombre : salle qui a l’air d’un pont de navire : deux marins en costume d’époque discutent et boivent, pendant que les visiteurs de l’expo font le tour des vitrines, toutes plus intéressantes les unes que les autres.
On y voit par exemple les herbiers réalisés par les botanistes, des planches représentant les serres utilisées sur le navire. Egalement un paille-en-queue empaillé, des microscopes, des dessins de papillon, des fioles, une collection d’insectes, et un panneau qui explique : « Les naturalistes observent, collectent, décrivent et dessinent tout ce que la nature propose afin d’augmenter les connaissances et vérifier les théories. »
D’août 1785 à juillet 1788 Le Comte de La Pérouse a parcouru les mers. C’est dans l'île Vanikoro, île de l'archipel Salomon (au large de l’Australie) qu’on a découvert l’épave de son navire et recueilli les précieux objets qui avaient été utilisés au cours de l’expédition.
Un tableau rappelle en détail les étapes de ce voyage,tout comme les cartes réalisées au fil des découvertes. Quelques films sur le travail des polngeurs terminent le parcours.
Une exposition à voir absolument, si on s'intéresse à l'Histoire, à la Navigation, à la Botanique...
Encore une bonne idée de la Présidente de l'UPTS qui met (peut-être sans le savoir)depuis toujours, en pratique la maxime de l'Université de la Réunion qui est "S'ouvrir au monde !" maxime que nous venons d'apprendre par la bouche de notre hôtesse.