Ne confondons pas « poisson papillon cocher » et « poisson cocher »
Ce matin encore nous sommes allés avant les grandes chaleurs, vers huit heures, nager à Saint Pierre. L’eau était claire et chaude. A l’extérieur de l’eau 36°, à l’intérieur au moins 28°. Pour la prise de photos sous marines c’était le top. Alors voilà il existe une famille de « cochers » : les chaetodontidae. Ces chaetodontidae comprennent le poisson cocher commun (heniocus diphreutes) et le poisson cocher masqué (heniochus monoceros) mais aussi le poisson papillon cocher (chaetodon auriga)
Poisson cocher commun – heniochus diphreutes-
Il peut atteindre 20 cm et évolue au bord des récifs coralliens dans la zone pélagique de la surface jusqu’à au moins 30 cm de profondeur . Sa livrée est à dominante blanche, barrée verticalement de deux larges bandes noires. L’arrière de son corps est jaune sur les nageoires, et il a la particularité de posséder une dorsale prolongée d’un long filament blanc. Il vit principalement en banc, et se nourrit de zooplancton.
Poisson cocher masqué – Heniochus monoceros-
Il peut atteindre 25 cm il vit généralement seul et quelquefois en couple. On le rencontre dans les zones de 20 à 30 mètres de profondeur. Sa nageoires dorsale est ornée d’un filament, et il possède deux excroissances au-dessus des lobes oculaires rappelant la forme de cornes d’où l’appelation « monoceros ». Son nom commun « cocher masqué » vient des répartitions de couleurs sur sa robe et notamment du noir sur l’avant de la tête qui couvre les yeux et la bouche.
Poisson papillon cocher – chaetodon auriga
Poisson carnivore d’une taille maxi de 23 cm, il a le corps blanc vif sur un peu plus des deux tiers avant. L’arrière est jaune citron. Des nuances brunes et des stries noires apparaissent sur la partie blanche du corps. Ces stries sont orientées différemment sur le dos et le ventre de l’animal. Une ligne noire verticale barre l’œil. Un ocelle noir garnit l’extrémité de la dorsale et un liséré noir borde l’arrière des nageoires dorsale et anale. Dans la nature, les œufs puis les alevins sont pélagiques. Ils passent ensuite une partie de la vie près des côtes, dans les eaux peu profondes avant de gagner les récifs.