Installation au Laurier à Praslin
Remorquant nos valises, nous avons pris la direction de l’arrêt de bus, et avons patienté plus de 20 minutes. Las d’attendre nous nous sommes résolus à héler un taxi qui nous a demandé 150 roupies pour la course, soit 10 euros alors que ce ne sont que 5 kilomètres qui séparent la Baie de Ste Anne de l’Anse Volbert où nous avions réservé notre chambre. Mais le chauffeur était sympa.
Il nous a expliqué que les casiers (grandes nasses à la figure géométrique particulière) servent à attraper des « cordonniers ». Pour les coraux, il nous a dit que l’île n’en avait quasiment plus, à cause du dernier tsunami qui a d’ailleurs été cause de la mort de deux Praslinois. Il nous a aussi laissé entendre qu’il valait mieux faire les transferts vers l’hôtel en taxi car les chauffeurs de bus sont réticents à laisser monter des passagers aux bagages encombrants. Pendant notre séjour nous prendrons les bus « tata », bus bringuebalants aux freins grinçants, au confort rudimentaire, mais 7 roupies pour un trajet, c’est pas la mer à boire ! D’ailleurs ici c’est le transport le plus utilisé par les Seychellois.
Nous avons été accueillis au « Laurier » par une hôtesse de « Maurice –Seychelles » qui nous a laissé une liste d’excursions possibles au départ de Praslin. Nous avons bu notre cocktail de bienvenue et nous sommes installés dans nos quartiers. Le lit était parsemé de fleurs d’hibiscus, deux draps de plage étaient déposés sur la couverture.
Dans le palmier devant la maison un oiseau bâtissait son nid et un lézard vert grimpait le long du mur. Au pied de notre terrasse un joli jardinet coloré de fleurs et d’arbustes bien entretenu. Nous avons été séduits par notre logement, loué pour 4 jours.
Notre hôtel se situait au bout de la route de l’Anse Volbert ( qu’on appelle aussi « Côte d’Or »). Il s’agissait d’un bungalow en bois de takamaka situé dans un jardin tropical, un peu en retrait de la route, à 100 mètres d’une plage de sable fin. Le long de ce chemin on a de petites épiceries, une banque, un cybercafé qui loue des DVD, un glacier, une petite discothèque, des restaurants. Rien à voir avec Nice, ou Cannes, tout est de dimension modeste et on y circule peu ! Et sur le sable ce sont de rares couples qui ont posé leur serviette, en général à l’ombre d’un filaos ou d’un palmier. Une dizaine de bateaux sont ancrés à 30 mètres de la plage. Des rastas proposent des excursions sur les îles voisines, sans jamais devenir insistants.
Nous avons mangé tous les soirs au Laurier : c’est une table qui attire toute l’île ! Le buffet est très varié et on a toujours droit à des soupes, et à des grillades (deux sortes de poissons et deux sortes de viandes). Edwin au barbecue anime les lieux. Il nous propose une excursion le lendemain sur l’île Aride.