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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 15:09

 Nous avons relevé le défi ce dimanche  30 août, et sommes partis à l’assaut du Piton de la Fournaise, pour observer de plus près le cratère Borie.

Il faisait frais à 9h45 : 10 °, un vent frais soufflait de l’Est, nous avions bien fait d’apporter nos polaires.


Vers la Chapelle Rosemont
Nous  avons descendu allègrement le dénivelé de 150 mètres depuis le Pas de Bellecombe (2350 m) pour atteindre le Formica Léo situé à 2200 m d'altitude, dans l’espoir de ne pousser que vers la Chapelle Rosemont : une grosse bulle de lave figée dans la lave , au pied du volcan (à 2250 m d’altitude. Au bout d’une heure de marche sur les laves cordées, nous sommes arrivés à destination.Au fond, le Piton de la Fournaise

La promenade était agréable, mais elle doit être éprouvante par les grosses chaleurs, du fait de l’absence de végétation. Quelques plantes poussent çà et là, mais d’ombre, aucune trace ! La bouteille d’eau n’est pas un luxe.

 
                                                                                La Chapelle de Rosemont

Déjà à la porte de l’enclos un avis de l’ONF mettait en garde sur les éboulements récents ayant eu lieu au cratère et déconseillait la montée au volcan, proposant deux autres circuits, celui du Kapor et du Puy.
Arrivés à la chapelle, nous avons trouvé un rappel de l’ONF signalant que le sentier vers le Cratère Borie était fermé. Or de nombreux groupes outrepassaient l’interdiction. Nous avons décidé de casser une graine à la barrière.

Mais bientôt,  nous nous sommes ravisés et avons entamé la montée, encouragés par des couples de randonneurs qui expliquaient que les marques blanches étaient effacées sur le début du parcours, mais qu’elles avaient été laissées sur la fin., et qu’en une heure le dénivelé pouvait  être franchi, le spectacle en valant la chandelle car le ciel était bien dégagé. Ceux qui redescendaient nous mettaient l’eau à la bouche. La montée est assez sportive, les formes dessinées par la lave pétrifiées excitent notre imagination, l’appareil numérique ne se repose pas, nous non plus d’ailleurs.


   
Vue en plongée, au fond, derrière nous l'enclos et la chapelle     Contre - plongée : vers les sommets

La vue sur l’enclos  Fouquet et ses petits cratères était un régal. Et un silence… à vous couper le souffle !

 Sur la fin, nous passons dans des scories jaunâtres, longeons une station de surveillance du volcan. Le ciel est toujours dégagé or les nuages peuvent monter très vite…

Nous avons mis  une heure trente pour atteindre le bord du cratère où un autre panneau mettait en garde contre les risques d’éboulement - 80 chutes de pierres avaient eu lieu depuis mai 2009 - . Nous nous sommes donc tenus à une distance raisonnable de cet impressionnant cratère, pour en photographier les parois et les fumerolles. 2632 mètres !

                   Impressionnant ... restons à bonne distance cependant !

Il est treize heures quand nous entamons la descente par le même chemin. Deux heures pour rejoindre le point de départ. Cheville et genou douloureux pour François.
Passage obligé le long du Formica Léo et montée des 500 marches de l'escalier de l'enclos. Nous sommes de retour au parking  de Bellecombe vers 15  heures, et il nous faut encore rouler une heure avant d’être au Tampon.

Le soir – même, nous sommes surpris de ne pas avoir de courbatures après tous ces dénivelés, surpris aussi d’avoir de sacrés coups de soleil –alors que le soleil était plutôt timide-  François est rouge comme une pivoine et même son cuir chevelu picote !

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