Nous avons participé ce dimanche à un repas organisé par l’association humanitaire P.A.M (Partage – Madagascar) qui apporte son soutien aux actions d’un missionnaire actif depuis vingt ans sur cette île, le Père Pedro, une figure emblématique des Mascareignes.
Son action est louable ! Avec son équipe, il a fait construire des villages pour les démunis, et tous ceux qui bénéficient de cette aide doivent en contrepartie travailler soit dans une carrière, soit dans la maçonnerie, à œuvrer pour le bien commun ; chacun des bénéficiaires s’engage aussi à respecter ses engagements, à payer son loyer, son électricité. Enfin un homme qui a tout compris : qu’aide n’est pas synonyme d’assistanat, et que la dignité s’acquiert par le travail. Dans le livre qu’il a dédicacé à ses lecteurs et qu’il a intitulé « Journal de Combat » il raconte son quotidien et celui de ses amis de l’association « Akamasoa » -les bons amis- un quotidien fait d’abnégation, de courage et de passion. Une lutte qu’il faut reconduire chaque jour sans fléchir. Dans son ouvrage il exprime aussi sa révolte contre la démission des parents, l’égoïsme et l’indifférence des concitoyens et du monde. On a du mal à comprendre que des associations puissent se substituer à l’Etat, et on constate que les dirigeants ont aussi démissionné et se reposent sur les aides humanitaires dans le domaine de l’éducation, de la santé…