12 février 2010
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08:49
Les enfants sourient, les parents non !
Les pluies torrentielles de cette nuit qui se sont abattues sur le Tampon ont avancé le week-end des marmailles d'une journée. Pas cours aujourd'hui au Collège Trois Mares. La situation préoccupante des radiers submergés a dissuadé les transporteurs scolaires d'amener leur cargaison d'élèves au Collège Trois Mares . Quelques élèves venus à pied ont regagné leur maison. Mais sur les routes c'était le branle-bas de combat : pour parcourir 100 mètres en voiture on mettait "plus d'une demi-heure " ! la Rue Montaigne était bloquée en aval à cause du radier et tous les véhicules remontant du collège s'engouffraient dans la rue Baudelaire, prolongement de la rue Delisle, la seule qui n'ait pas de radier sur sa traversée,et là, ça bouchonnait terriblement sur des kilomètres : les conducteurs les plus patients baissaient la vitre et faisaient la causette avec les passants. J'ai ainsi pu bavarder 5 minutes avec Mme Hoarau, une parente d'élève, qui ne savait pas à quelle heure elle arriverait à son travail, et qui a fait le choix de ne pas franchir le radier en aval, avec raison, et avec une maman qui n'a pas emmené son bébé chez le médecin, préférant attendre l'accalmie. Laurent, collègue de physique, a préféré laisser sa voiture sur le parking de la piscine et attendre qu'un copain à moto vienne le chercher le temps que s'estompe l'embouteillage.
Certains collègues avaient réussi à arriver au collège, comme Bruno qui a mis 1h30 depuis Saint Pierre en se levant une heure plus tôt que d'habitude, une collègue d'anglais habitant de l'autre côté du Tampon (à 6 km) a mis une heure pour être à l'heure, d'autres n'ont pas pu venir parce qu'il était impossible de passer le Ouaki ou la Rivière St Etienne. La galère quoi ! Les écoles primaires avaient été prévenues, mais la décision de fermer le Collège n'a été apprise par les professeurs qu'une fois le déplacement fait !
Quelques conducteurs téméraires, - disons plutôt inconscients - ont osé la traversée du radier, mais la plupart ont décidé de trouver un autre chemin. Encore une journée où il faudra d'adapter aux vicissitudes du temps, comme on sait si bien le faire ici, à la Réunion.
Les pluies torrentielles de cette nuit qui se sont abattues sur le Tampon ont avancé le week-end des marmailles d'une journée. Pas cours aujourd'hui au Collège Trois Mares. La situation préoccupante des radiers submergés a dissuadé les transporteurs scolaires d'amener leur cargaison d'élèves au Collège Trois Mares . Quelques élèves venus à pied ont regagné leur maison. Mais sur les routes c'était le branle-bas de combat : pour parcourir 100 mètres en voiture on mettait "plus d'une demi-heure " ! la Rue Montaigne était bloquée en aval à cause du radier et tous les véhicules remontant du collège s'engouffraient dans la rue Baudelaire, prolongement de la rue Delisle, la seule qui n'ait pas de radier sur sa traversée,et là, ça bouchonnait terriblement sur des kilomètres : les conducteurs les plus patients baissaient la vitre et faisaient la causette avec les passants. J'ai ainsi pu bavarder 5 minutes avec Mme Hoarau, une parente d'élève, qui ne savait pas à quelle heure elle arriverait à son travail, et qui a fait le choix de ne pas franchir le radier en aval, avec raison, et avec une maman qui n'a pas emmené son bébé chez le médecin, préférant attendre l'accalmie. Laurent, collègue de physique, a préféré laisser sa voiture sur le parking de la piscine et attendre qu'un copain à moto vienne le chercher le temps que s'estompe l'embouteillage.
Certains collègues avaient réussi à arriver au collège, comme Bruno qui a mis 1h30 depuis Saint Pierre en se levant une heure plus tôt que d'habitude, une collègue d'anglais habitant de l'autre côté du Tampon (à 6 km) a mis une heure pour être à l'heure, d'autres n'ont pas pu venir parce qu'il était impossible de passer le Ouaki ou la Rivière St Etienne. La galère quoi ! Les écoles primaires avaient été prévenues, mais la décision de fermer le Collège n'a été apprise par les professeurs qu'une fois le déplacement fait !
Quelques conducteurs téméraires, - disons plutôt inconscients - ont osé la traversée du radier, mais la plupart ont décidé de trouver un autre chemin. Encore une journée où il faudra d'adapter aux vicissitudes du temps, comme on sait si bien le faire ici, à la Réunion.