Bravo les Granbwasiens ! Elles sont formidables, ces associations de Grands Bois qui ont mis sur les rails un défilé superbe pour célébrer la Fête de la Liberté. Epaulés par la municipalité et la région, et d’autres associations comme celle de Terre Sainte, et les Mahorais du Sud, ils ont travaillé d’arrache-pied ces dernières semaines pour nous faire vivre un bon moment ce dimanche 19 décembre.
La reconstitution historique
L’arrivée des esclaves
Dès 17h20 des barques amenant des esclaves s’approchent de la côte, à l’embouchure de la Rivière d’Abord : deux chaloupes symboliques, l’une portant deux hommes aux mains liées, l’autre trois représentantes de la gente féminine (une dame et deux enfants, également prisonnières)
Rudoyés, les esclaves arrivent sur la terre ferme, dans la foule on entend des voix qui réclament « le chabouk ! »
Sur la place, ils sont exposés à la foule, prêts à être vendus. Des propriétaires et leurs bourgeoises, tous richement vêtus- en costumes d’époque - sont là pour faire leur choix. Les vendeurs sont durs en affaire.
Comme des bestiaux, on tâte les prisonniers, on les fait sauter, courir, on met en doute leurs aptitudes, les acheteurs sont difficiles. Les vendeurs font monter les enchères…
Quelques petits ratés pour cette mise en scène : les voix étaient enregistrées, (les acteurs se contentaient de mimer), trois photographes ont gâché la scène en allant dans le décor (au lieu de zoomer depuis le quai); anachroniques étaient le gilet de sécurité fluorescent de l’officier accueillant les chaloupes, les barques immatriculée Ru et le pilote au béret.
La critique est aisée, faut avouer que pour une première, ce n'était pas si mal que ça !
(à suivre)