La « Cascade Biberon » porte le nom d’une famille qui avait une propriété à la Plaine des Palmistes : les Biberon. C’était leur lieu de villégiature, leur résidence de « changement d’air ». Quand il faisait trop chaud dans les Bas, on allait chercher la fraîcheur dans les hauts.
On connaît la cascade Biberon mais on ne connaît pas Arthur, ce descendant d’Adolphe Jean Baptiste, propriétaire et Biberon Rosine Marie Elisabeth, qui est devenu l’objet du livre de Claude Mignard-Moy de la Croix. L’enfant mènera une vie peu enviable liée à sa maladie.
Dans ce livre, Claude évoque notamment les promenades des cousins vers la cascade du même nom : « La cascade tombait du haut du rempart dans un nuage de gouttelettes très fines. Le plan d’eau était large et le soleil ici pouvait l’inonder de lumière, faisant étinceler cette bruine comme un immense arc-en-ciel… »
L’autrice raconte la vie tourmentée d’Arthur dans cette fin du XIXe siècle. C’est aussi une saga familiale relatant la vie de ses membres à Saint Pierre, à Saint Paul et à La Plaine. L’occasion de faire plonger le lecteur dans les événements de l’époque et dans la langue et la culture créole…
A lire !
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