Avec Carmen et Benoît, venus du froid ( il fait -4° en Alsace) et que nous avions accueillis à l’aéroport Roland Garros, nous sommes passés par les Plaines. Quand on dit « passer par les Plaines » c’est en réalité traverser la montagne. Et quelle montagne ! des sommets vertigineux, des ravines ,une végétation luxuriante... La Plaine des Palmistes et La Plaine des Cafres sont deux villages importants situés sur notre itinéraire dans des zones plates.
Quand le temps est dégagé et que la circulation n’est pas dense, c’est un plaisir de grimper par les lacets à l’ombre des énormes platanes, puis de redescendre cette RN3 pour plonger vers St Pierre : actuellement la route est bordée d’hortensia bleu et blanc en fleurs, de fougères gâte-ménage, de marguerites folles…
C’est aussi le meilleur moyen de découvrir la Réunion profonde, ses cases bois sous tôle, ses montagnes majestueuses, les premiers St Expédit, les calvaires, la Cascade Biberon, les snacks-bars jaune vert rouge, à l’effigie du dodo. Prendre la route des Tamarins, à l’Ouest de l’île, ne revêt pas le même charme !
Et souvent à mi-chemin nous faisons une halte à la Plaine des Palmistes, à la Viennoiserie-boulangerie- pâtisserie située à droite, un peu avant la mairie.
Là, nous faisons goûter la dodo à nos hôtes et achetons quelques samoussas et des bonbons- piments. Il faisait un peu plus frais ici qu’à Ste Marie (de 32° sommes passés à 24°)
Derrière cet établissement, se trouve une petite épicerie, où nous achetons soit un chou-fleur, soit des artichauts, ou encore des fruits de saison… Aujourd’hui, j’ai acheté deux kilos de letchis (à 1 euro le kilo). Comme je savais qu’ici on vendait du fromage péi (de vache) fabriqué par un gramoun du village, j’en ai fait une petite provision. C’est un certain M. Azor qui fabrique ces petits fromages traditionnels (2,5 euros pièce)