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29 novembre 2022 2 29 /11 /novembre /2022 11:46

C‘est toujours impressionnant de voir s’activer ces oiseaux jaunes et noirs communément appelés « beliers » car repérés la première fois dans le jardin d’un certain « Monsieur Bélier ». Ce sont des tisserins.

En bandes, ils s’allient pour construire des nids à tout va. Et ils criaillent très fort. Impossible de passer à côté sans assister à leur ballet.

Là encore, aux calbanons de la Cafrine, ils ont jeté leur dévolu sur un beau benjoin. A terme, ils vont miner cet arbre qui commence déjà à perdre ses feuilles. Des nids jonchent le sol, ce sont ceux que la femelle a jeté à terre, non contente du travail de son conjoint… Comme quoi, les femmes ont toujours le dernier mot… Et que le patron veille au grain. On ne construit pas n'importe comment. Les hommes eux aussi devraient en prendre de la graine... La malfaçon n'est pas rare dans les constructions de l'île...

Les tisserins, oiseaux du BTP au travail
Les tisserins, oiseaux du BTP au travail
Les tisserins, oiseaux du BTP au travail
Les tisserins, oiseaux du BTP au travail
Les tisserins, oiseaux du BTP au travail
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10 janvier 2022 1 10 /01 /janvier /2022 16:35

À la Ravine des Cabris, à l’entrée du quartier du Vieux Domaine, fleurissent actuellement six cytises indiens. Des grappes de fleurs jaune citron couvrent les branchages. On peut les photographier avec comme fond les crêtes du Grand Benard auréolées de nuage

Cet arbre le « cassia fistula » a pour nom « casse fistuleuse ». A la Réunion, on l’appelle aussi cassier, faux séné, faux caroubier, douche d’or, averse dorée… C'est effectivement une pluie d'or. Sous le soleil, c'est une merveille !

Le matin et le soir de multitudes d’oiseaux s’y cachent et y cherchent une petite pitance. Si je n’ai pu immortaliser le zoizo blanc qui s’accroche de mille façons aux branches et disparaît très vite, j’ai pu fixer le « cardinal rouge » au milieu des grappes dorées.

 

 

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3 janvier 2022 1 03 /01 /janvier /2022 08:47

C’est un plaisir d’entendre et de voir les oiseaux qui gazouillent au Parc des Palmiers.  Ce week-end, j’ai pu y apercevoir le cardinal rouge, un martin triste, une tourterelle péi, un merle Maurice…

Mais pas de tisserin, ni de zozo blanc, ni de caille…

Et c‘est un oiseau peu banal près du petit plan d’eau qui a capté mon attention…

Une œuvre artistique datée de 2020 signée David Nativel : une autruche pour le moins originale !

 

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16 novembre 2020 1 16 /11 /novembre /2020 16:20

« Mare à Poules d’Eau ». Un pluriel contestable, aujourd'hui… L’endroit est effectivement fréquenté par cet oiseau au cri rauque et parfois strident, mais le nombre de ces gallinules est infime ! Nous en apercevons deux ce matin-là !

L’oiseau, familier de milieux aquatiques, nage ou marche, plonge, mais se cache … Si nous avons pu voir deux poules d’eau dans la Mare à laquelle elle a donné son nom, c’est beaucoup ! Pourtant les conditions d’observation étaient bien réunies ce jour-là ! Trois pêcheurs et deux randonneuses, pas de quoi faire fuir les volatiles…Ils nous ont boudés.

Dans cette mare, la poule doit cohabiter avec le héron strié. Lui aussi « qui se laisserait facilement observer »  se laisse désirer…

Mais on apprend mieux à le connaître en lisant  les panneaux placés là.

 

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 20:35

Je pensais avoir déjà rédigé un article à cet oiseau qui le mérite bien, parce qu’il fait partie du paysage réunionnais, bien qu’il ne soit pas originaire de l’île, comme bien d’autres individus ( de notre espèce par exemple). La Réunion est un creuset de pièces rapportées, et les oiseaux aussi en sont.

 Et je me rends compte asteur que je l’ai pris en photo à maintes reprises, mais jamais, je ne lui ai consacré des lignes sur ce blog.

La première fois qu’on m’a parlé de lui, c’était au collège : un élève de 6e m’avait confié le jour de la rentrée des classes qu’il possédait chez lui « un martin ». Je croyais qu’il s’agissait d’un « âne »(évidemment « l’âne martin »). La classe a pouffé de rire… Et quand il m’a dit qu’il parlait, il avait réussi à piquer ma curiosité…

 Le martin triste (acridotheres tristis) de la famille des sturnidés, appartenant à l’ordre de passériformes, aurait été introduit à la Réunion  vers 1760 pour enrayer l’invasion de sauterelles.

 martin triste

« Si Poivre ne fut pas le premier, comme on le croit assez généralement, à combattre les nuées de sauterelles dont les deux colonies étaient infestées par l’introduction du martin, ou merle des Philippines, leur infatigable ennemi, il favorisa une nouvelle immigration de ces utiles alliés qui avaient presque disparu sous les coups des chasseurs imprudents et renouvela l’ordonnance antérieure, condamnant à 500 livres d ‘amende celui qui tuerait ces oiseaux ou en détruirait les nids. » P. de Montforand

Album de l’Ile de la Réunion Vol.II.

 

Il est très populaire ici. En captivité, il est capable de répéter des sons et des phrases qu’on lui apprend.

 Peu farouche, il se promène sur la chaussée,  ou dans les jardins, toujours accompagné. Eh oui, les martins (pas si tristes que ça) se déplacent en couple : quand on en aperçoit un, l’autre n’est pas loin. En bandes, ils sont plutôt bruyants. Il est capable de crier mais aussi d’émettre des chants doux et flûtés. 

 Il est facilement reconnaissable à sa taille (taille d’un gros pigeon), à son plumage noir, son bec jaune et la bande oculaire  également jaune, et aux deux taches blanches sur les ailes.

martin triste 2 martin triste 3

Le martin mange de tout : des insectes, des graines, des fruits, des oisillons, des tiques, de petits cadavres, des rongeurs…

De novembre à janvier, il pond dans les creux d’arbres ou de rochers, 4 à 5 œufs de couleur bleu pâle.

Dans le Volume II d’Antoine Roussin «Album de l’ Ile de la Réunion » P.560 à 563, (Ed. Orphie) A. Legras fait une description remarquable de cet oiseau ; les 3 pages très bien écrites sont également un plaidoyer pour le martin et c’est un morceau d’anthologie où l’auteur milite pour la protection de l’espèce et des oiseaux en général. (à lire absolument)

 

 

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 09:31

 C’est le nom de l’astrild ondulé. On le connaît aussi sous le nom de « bec de corail ondulé ». Il était de passage dans notre jardin au Tampon, mais trop rapide, et très occupé, il n’était pas resté pour prendre la pose.

Je l’ai aperçu pour la deuxième fois, en train de picorer des graines sur  le sol avec sa bande de dalons, alors que je remontais seule du Bras de la Plaine.

bec rose

Le « bec rose » est petit, gris beige, finement strié de brun. Il a un bec et une bande oculaire rouge vermillon, une longue queue.

Il recherche les petites graines, celles des graminées (panicum pennisetum) et de filaos. Il apprécie aussi la corbeille d’or (lantana camara) dont il mange la base des fleurs. Il fréquente les savanes sèches, les forêts claires et buissonnantes, les cultures de cannes, les bords des chemins, (c’était le cas, ce jour-là), les jardins et prairies d’altitude.

Il se reproduit pendant la saison chaude, d’octobre à avril. Son nid est une grosse boule conique construite avec des tiges de graminées sèches, pourvue d’un reposoir en son sommet et d’un couloir d’entrée.

 bec rose 2 bec rose 3

Dire qu’on l’attrape à la glu pour le mettre en cage… Incroyable ! On ne peut donc pas laisser ces petits oiseaux tranquilles ? 

Pour davantage d’infos, consulter « Oiseaux de la Réunion »  aux éditions Orphie.

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 21:04

Rien n’effarouche ces petits oiseaux –lunettes au poitrail blanc. Très confiants, ils se sont approchés de la maison. Michel m’avait fait remarquer voilà un mois qu’ils étaient en train de se construire un nid à 1,80 du sol à 10 cm de la limite de la varangue. Un petit nid de mousses et de brindilles accroché aux épines. Il paraît que l'oiseau -lunette pond deux à quatre œufs blancs, bleu pâle.

 P1050464

Depuis ce temps, nous avons régulièrement assisté au ballet de papa et de maman "bec fin" comme on les appelle à Salazie. D’abord, on les regardait apporter les matériaux de construction. 

Et voilà deux semaines qu’ils nourrissent leur progéniture : deux superbes oisillons. Ces derniers piaillent dès que les adultes arrivent avec la nourriture : Guillaume nous a fait  remarquer que l’un a servi ses petits « sur assiette » : une feuille d’herbe sur laquelle était posée une fourmi. Inlassablement, les parents vont et viennent, marquant parfois un arrêt sur l’hibiscus, ou sur le pêcher, le temps que le photographe s’éloigne. 

P1050307

un oisillon au creux du nid

Photo0058

leur nid semble déjà trop petit...

Photo0064

En équilibre instable, ils guettent le retour de leurs parents nourriciers.

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 15:59

Le crabier à l’œuvre

héron strié (2)zipJeudi matin, un oiseau était en sentinelle sur les rochers face à l’océan à Grands Bois. Il guettait tranquillement depuis son perchoir. Puis bientôt, il s’est approché de nous et nous l’avons regardé avancer discrètement sur ses pattes jaunes qui contrastaient avec  le noir de la roche volcanique.

On avait l’impression qu’il baissait la tête, qu’il la rentrait dans les épaules pour ne pas se faire remarquer. Presque "aplati", il descendait vers l’eau, son long bec pointu toujours à l’horizontale. C’est le dessin de son plumage qui m’a le plus fascinée. 

héron strié (4)zipPendant de longues minutes, j’ai observé son manège, et bientôt il a disparu derrière un rocher, plus moyen de le voir… Je l’ai laissé vaquer à ses occupations. Cet oiseau se nourrit d’insectes, de batraciens, de poissons…


En revoyant les photos, et en les agrandissant, j’ai pu l’identifier facilement avec le secours du « Grand Livre de la Réunion » de la collection « Orphie ».

héron strié (5)zipLà, j’ai redécouvert certains aspects de sa morphologie, notamment la tête noire métallique pourvue de longues plumes occipitales descendant sur le cou, sa moustache noire, son œil jaune. Il s’agit du « héron strié » encore appelé « crabier » ou « poule sultane ». Son nom scientifique est  « butorides striatus », raison pour laquelle on l’appelle très souvent « butor ». Ce terme est devenu le nom d’un  quartier à l’entrée de Saint Joseph,  zone où devait autrefois nicher ce bel oiseau. Il paraît que l’espèce est rarement observée à la  Réunion.

Heureusement que le bord de mer de Grands Bois est encore sauvage à maints endroits, c’est peut-être grâce à cela qu’il doit nicher dans le secteur : son nid de branches est posé à 2 ou 3 mètres du sol ou de l’eau dans un buisson épais, proche de la rive, il pond deux, trois œufs  bleu vert. Comme il aime les filaos, les faux poivriers, les bambous, il doit être comblé à Grands Bois. Pourvu qu’on n’ait pas l’idée de détruire ce biotope avec tous les projets de construction… En 2005 il existait une quarantaine d’individus à la Réunion. Peut-être moins aujourd’hui …

héron strié à la plage ti sable 2

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 12:49

P1030596Dans un jardin des Makes, j'ai passé un bon moment à observer le va-et-vient d'un petit oiseau vert dans les arbustes.

 

Il est petit, vert, a des lunettes blanches, est bruyant. On le rencontre dans les massifs forestiers de moyenne altitude, à partir de 500m .

Il a un front noir et un anneau de plumes blanches autour de l’œil. Impressionnants sont ses battements d’ailes quand il s’approche d’une fleur pour la butiner. Battements moins rapides cependant que celui du colibri !

Comme l’oiseau-lunettes blanc , il est capable d’acrobaties incroyables. Nectarivore, il aime les fleurs d’hypericum (fleurs jaunes) les fleurs de fuchsias, il ne dédaigne pas non plus les insectes et les fruits pulpeux.

P1030593

Son nid situé à 1,50 m du sol est composé de mousses, crins, tiges végétales, duvets et contient deux à trois œufs blanc bleuâtre.

Son nom latin est " zosterops olivaceus".

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 12:30

 

merle maurice 3zipPersuadée que personne n'a lu le commentaire d'un fidèle lecteur du blog, laissé à propos de l'article intitulé "limiter les impacts du merle maurice" que j'avais publié le 11 octobre, je me permets d'en faire  le sujet d'un autre article ! Merci à  mon ami, Gérard Canabady, secrétaire de la FNSEA,  pour toutes ces précisions :

 

  "En effet, cet oiseau est un grand destructeur de cultures (fruits & légumes) ainsi que des autres oiseaux endémiques.

En outre, il affecte également la culture de canne. Il transporte une peste végétale redoutable: "la liane margose" (rien à voir avec la margose traditionnelle). Ilboulboul pilleur 4 mange les graines et les disperse via ses excréments. Ses perchoirs improvisés sont les asperseurs au sein des champs de cannes. Or cette plante a un pouvoir de germination de 9 mois (c'est pire que toutes les autres pestes végétales).

Cependant, la lutte contre cet oiseau est réglementée. La FDGDON est particulièrement bien équipée en moyens humains et matériel. La section saint-pierroise propose des cages sur la même durée pour 15 euros, car la mairie de saint-Pierre subventionne cette lutte en plus du Conseil Général. Malheureusement, il faut avoir une adresse à St-Pierre... La commune de St-Pierre est une grande productrice de fruits, ce qui explique l'implication communale." 

 

 

 N.B.Sous chaque article qui aurait été commenté par un lecteur,  un peut cliquer sur "voir un commentaire". Il est vrai que c'est écrit en petites lettres, ça passe souvent inaperçu !

 

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